Marc Eichenberger au Conseil d'Etat

FISCALITÉ

Amnistie fiscale dédiée uniquement au désendettement du canton
- A la fin juin, le gouvernement jurassien tirait un bilan très positif de l'amnistie fiscale entrée en vigueur au début de cette année. La procédure simplifiée mise en place par ce canton avait déjà permis de faire réapparaître 25 millions de fortune soustraite au fisc. Un montant de 2,6 millions de francs d'impôt avait été récupéré.Et ce montant se retrouvera chaque année. Pourquoi ce qui fonctionne chez nos voisins ne fonctionnerait-il pas chez nous ?La manne ainsi récupérée serait destinée au désendettement du canton.

- De plus, il est utile de rappeler que le PDC milite depuis de nombreuses années pour l’allègement de multiples charges qui grèvent le budget des familles comme par exemple : les primes d'assurances maladies pour les enfants et les jeunes à la charge des parents, ainsi que les allocations familiales et de naissance ; ceci par leur défiscalisation.

EMPLOI

Revaloriser le potentiel humain neuchâtelois
- J’ai l’intention d’inciter les entreprises du canton de Neuchâtel à embaucher de la main-d’œuvre neuchâteloise. Il faut réapprendre à travailler avec les ressources locales en terme de compétences mais aussi en terme de richesses naturelles indélocalisables.

• Développement ou la mise en place de formations dans les domaines où les entreprises recherchent aujourd’hui de la main-d’œuvre, qualifiée ou non, à l’extérieur de nos frontières, comme par exemple les métiers de l’industrie (4529) et de la santé (564).
• Promotion des métiers et amélioration des infrastructures par l’augmentation de 1.5% de la part versée par la France. Aujourd’hui, la France rétrocède 4.5% de la masse totale des rémunérations brutes annuelles des travailleurs frontaliers. Je demande que ce taux passe à 6%.

FORMATION
Une place de formation reconnue pour chaque jeune
- Mise en place d’un démarcheur auprès des entreprises neuchâteloises afin de les rappeler à leur devoir de formation.Près de 80% des entreprises du canton n'engagent pas d'apprentis. Il faut savoir pourquoi! Sur ce point également nous devons nous fixer des objectifs. Nous devons encourager les entreprises à engager et former des apprentis. Je propose que d'ici à 2015, 40% des entreprises du canton engagent des apprentis.
Actuellement l'Etat emploie moins de 2% d'apprentis. Ce n'est pas suffisant. Il ne peut pas exiger des autres ce qu'il n'est pas à même de mettre en place. L’objectif vers lequel nous devons tendre est de 5% d'ici à 2015.

FISCALITÉ - Amnistie fiscale dédiée uniquement au désendettement du canton
Voter et faire voter Marc Eichenberger c'est permettre de retrouver le point d'équilibre fiscal et politique.

EMPLOI - Revaloriser le potentiel humain neuchâtelois
Voter et faire voter Marc Eichenberger c'est permettre d'agir en matière d'emploi.

FORMATION - Une place de formation reconnue pour chaque jeune
Voter et faire voter Marc Eichenberger c'est permettre de penser au présent et à l'avenir de notre jeunesse.

Hier jeudi j'ai présenté au public présent mes différentes propositions et idées. Cela s'est très bien déroulé.

La route est encore longue et je serai ce dimanche 17 octobre à 11h.30, à Wavre, au P'tit Four, au centre du village.

Après la présentation de mon programme j'approfondirai certains thèmes avec vous. Comme par exemple : les impôts, l’emploi ou le désendettement du canton.

Venez en nombre!

- Au niveau fiscal, Neuchâtel veut devenir un nouveau Zoug, peut-on faire l’impasse sur l’éthique afin de remplir les caisses ?

Est-ce que l’évolution de la vie économique d’un pays, respectivement d’un canton, peut être évaluée uniquement en termes d’éthique ? Non, le canton de Neuchâtel ne peut pas rester une île aride au milieu de la végétation. Il ne peut continuer à faire payer à la classe moyenne et aux ouvriers la pression économique du reste de la Suisse, sous prétexte de vouloir sauver les apparences. Ce sont nos PME qui ont besoin d’être sur un pied d’égalité avec celles des autres cantons. C’est cela qui permet à un canton de faire vivre sa population et de développer un système social performant. Et là, on peut reparler d’éthique, pour réfléchir à comment utiliser au mieux les deniers d’un Etat libéral et social.

- Deux grands chantiers sont en projet, le Transrun et le contournement du Locle et de la Chaux-de-fonds, visiblement le canton n’a pas les moyens de s’offrir les deux. Lequel choisiriez-vous et pourquoi ?

Tout d’abord, ces deux chantiers n’ont pas le même historique, ne visent pas les mêmes buts et ne suivent pas un même calendrier. Les évitements des agglomérations dépendent principalement de la Confédération en ce qui concerne leur financement. Ils sont une nécessité au vu de la situation actuelle vécue par les habitants et pour le développement de notre région. Ils permettent également une ouverture nécessaire sur les territoires voisins, importants partenaires économiques, touristiques et culturels.

Le Transrun, lui, est un GRAND PROJET, il devrait être un fer de lance pour l’avenir et l’image du canton de Neuchâtel. La population devrait pouvoir se sentir fière à nouveau d’être pionnière en matière de mobilité douce. Elle devrait pouvoir soutenir ce partenariat privé-public durant toute sa lente maturation et jusqu’à son aboutissement. Les autorités cantonales doivent communiquer et convaincre.

- Le prochain hôpital cantonal de vos rêves, il se trouve dans le haut, le bas ou au milieu ?

Il est certain que notre canton doit se livrer à une réorganisation en profondeur de sa structure hospitalière. Pour ma part, je voudrais voir développer un projet d’hôpital « de pointe » (type A) au centre du canton, comme le PDCN le demandait dans un communiqué publié en 2006. Cet hôpital pourrait se situer au Val-de-Ruz, à proximité des principales voies de communication. Pour le reste, trois hôpitaux régionaux avec secteurs maternité, pédiatrie et policlinique, qui pourraient également se spécialiser dans la réadaptation ou l’accueil des personnes âgées. Tous les partenaires doivent être intégrés dans cette indispensable réflexion, afin d’assurer à notre population des soins de qualité.

Marc Eichenberger
Conseiller Communal

Contrairement à ce que pensent un certain nombre de lecteurs de notre quotidien régional, non seulement un avenir commun entre la Franche-Comté et notre Canton est à espérer, mais le présent est déjà fortement empreint de collaborations de toute sorte. Les économies de nos deux régions profitent chacune des apports de l'autre (main d'oeuvre qualifiée, postes detravail, etc.) Différents projets communs visant à améliorer la compétitivité et l'attraction de ce pôle transfrontalier existent (routes, services à la population, Parc du Doubs, etc.) Il faut le dire bien fort, les activités industrielles et touristiques ont tout à gagner d'un renforcement des liens entre nos deux territoires.

Marc Eichenberger

M. Patrick Erard démissionnaire pour cause de candidature impromptue, la Commission d’enquête parlementaire (CEP) cherche un nouveau membre et une nouvelle date de remise des résultats des investigations faites concernant l’affaire Frédéric Hainard.

Lors de la prochaine séance du Grand Conseil, mardi 28 septembre, les députés-es se prononceront sur un décret du décret… instituant une CEP qui stipulait notamment que celle-ci devait rendre ses travaux au 31 octobre. Or, le nouveau décret demande la modification suivante : «La commission remet son rapport au Grand Conseil dans les meilleurs délais».

Cette demande de modification est difficilement compréhensible alors même que, dans son communiqué de presse du 10 septembre, la CEP demandait effectivement un délai supplémentaire avec une date-butoir au 30 novembre.

N’essaierait-on pas d’envoyer tout cela aux calendes grecques ? Le ménage étatique serait-il plus compliqué que prévu? Si la CEP a besoin d’un délai supplémentaire, pourquoi ne pas respecter la date du 30 novembre comme proposé dans son communiqué ?

Marc Eichenberger

Conseiller communal

Alors que dans le Jura, en début d’année deux frères ouïghours ont déposés leurs valises avec l’assentiment de la Confédération et la générosité du Gouvernement jurassien, aujourd’hui le Gouvernement neuchâtelois fait preuve d’un manque de sensibilité navrant à l’égard d’un ancien policier chinois issu de la même ethnie.

Le permis B humanitaire est probablement envisageable pour M. Abudureyimu. Mais peut-être que pour cela, un coup de pouce des Etats-Unis et un séjour à Guantanamo serait le bienvenu.

Le Canton de Neuchâtel a pourtant une longue tradition de liberté d’expression et de respect des procédures légales. Il n’est donc pas acceptable de court-circuiter un recours auprès d’une instance reconnue, à savoir la Cour des Droits de l’homme à Bruxelles. On aimerait bien connaître les réelles motivations de notre Conseiller d’Etat en charge du dossier.

Marc Eichenberger
Conseiller communal

Madame Kurth, candidate au Conseil d’Etat, se trompe de cible en attaquant cette loi. En faisant feu de tout bois elle sème le doute sur l'ensemble du Grand Conseil et sonmessageest malsain. La réforme de la fiscalité des entreprises est nécessaire pour le développement ainsi que la pérennisation de l'emploi des habitants de ce Canton. Lemessagedoit être clair.

L’ancien consensus à la neuchâteloise n’existe plus depuis longtemps et la politique cantonale ressemble plus à des « neuchâteloiseries ». La faute à qui ?

En ce qui me concerne je suis favorable à une démocratie vivante, pour preuve l’initiative que le PDC a lancée demandant que le quorum électoral passe de 10 à 5%.Par contre, je ne suis pas certain que faire voter systématiquement le peuple soit unebonnechose. Prenons l’exemple du canton de Genève qui fait voter régulièrement sa population sur une multitude de sujets, est-ce que ce canton s’en porte mieux?

Faire appel au peuple, par un vote consultatif, dans les « Grands chantiers » comme le Transrun par exemple, est une chosequi doit être envisagée et j’en fais ici la proposition. C'est un projet qui est censé être rassembleur. Qu'en est-il aujourd'hui? Pour un nombre important de contribuables, c'est un dossier qui traîne dans des bureaux d'études à coûts de millions etunebonnepartie de ces millions est leurargent.

Marc Eichenberger
Conseiller communal

Les médias présentent leur podium avant même d’avoir entendu quelque propositionque ce soit. M. Hainard attaque M. Erard, brasse de l’air, confisque le débat.

Et pendant ce temps… les électrices et électeurs, à la recherche d’un nouveau conseiller d’Etat, se trouvent bien dépourvus en matière de projets, d’idées, de visions, qui permettraient de relever la tête et ne plus être de façon quasi systématique la risée de la nation !

Le tissu économique neuchâtelois n’est pas assez diversifié, ce n’est un secret pour personne. A la moindre crise, le taux de chômage prend l’ascenseur. Pour la population de notre canton, cela ne peut pas continuer ainsi. Il est donc primordial, aujourd’hui, d’agir.

Pour ma part, je souhaite que l’économie neuchâteloise se diversifie et utilise mieux ses nombreuses compétences, ses atouts, ses forces afin de rester pionnière dans les technologies du futur. Je souhiate aussi militer pour que la Berne fédérale reconnaisse la valeur de Neuchâtel,et que, comme elle l’a fait pour l’Office fédéral des Statistique (OFS), elle décentralise d’autres de ses bureaux. C’est une réussite en matière d’emplois pour le canton. Je souhaite qu’autour des pôles d’excellence de notre Université se crée une pépinière d’entreprises hi-tech. D’autres cantons le font et c’est une réussite en matière d’emplois.

Je souhaite que le canton, par la révision de règlements trop stricts ou mal adaptés aux activités humaines, et grâce à une simplification des procédures, permette à nos entrepreneurs jeunes et moins jeunes de rester dans notre canton. Je souhaite promouvoir les technologies des énergies renouvelables, par des aides fiscales, logistiques, administratives, aux entreprises qui se lancent dans ce domaine difficile. Je souhaite également, en matière de santé, exiger une médecine efficace et plus proche des personnes qui souffrent.

Ce sont là quelques-unes des pistes que je vous propose de mettre en œuvre. Car ce n’est en tout cas pas en «organisant» des combats de coqs que nous irons de l’avant et que nous sortirons du gouffre qui mine l’économie du canton de Neuchâtel et, par conséquence, une partie importante de sapopulation.

Marc Eichenberger
Conseiller communal